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Biologie Médicale

Le Centre hospitalier de Chartres dispose d’un laboratoire de biologie médicale généraliste, répondant aux demandes d’examens courants émanant des différents services de soins de l’hôpital. Il réalise également des examens à la demande  des consultants externes.

Les horaires et coordonnées d'ouverture du laboratoire :

  • Rdv auprès du secrétariat des consultations externes (du lundi au vendredi de 8h à 16h)

Tel : 02 37 30 30 45 - @ : secconsultext@ch-chartres.fr ou directement via le site internet

  • Centre de prélèvement Hôpital de Chartres : ouvert de 8h à 12h30 (lundi, mardi, jeudi, vendredi) et de 8h à 17h (le mercredi)- Au sein des consultations externes (rez-de-chaussée), 4 rue Claude Bernard, 28630 Le Coudray

Contexte

L’activité du laboratoire de biologie médicale s’inscrit dans le cadre du Projet Régional de Santé qui prévoit un travail de projet commun de biologie médicale au sein du Groupement Hospitalier de Territoire. Ainsi, a-t-il vocation à développer la biologie délocalisée au sein du territoire de santé.

Pour satisfaire cette ambition, le Centre hospitalier de Chartres poursuit la modernisation de ses équipements et veille à répondre aux critères de qualité dûment vérifiés par un organisme d’accréditation reconnu à l’échelon national.

Les objectifs du Projet Régional de Santé sont les suivants

1) Moderniser le secteur de bactériologie (ensemenseur, lecteurs d’antibiogramme) ;

2) Développer la biologie moléculaire ciblée sur des diagnostics rapides ;

3) Développer l’offre externe en augmentant l’activité externe du centre de prélèvement ;

4) Étendre la biologie délocalisée à Châteaudun ;

5) Automatiser la phase pré-analytique.

Parmi les actions à promouvoir, figurent

Le  Développement de la biologie moléculaire ciblée

Consacrée à l'étude des molécules porteuses du message héréditaire (ADN, ARN), de leur structure, synthèse, altérations (mutations), cette discipline participe au diagnostic des maladies.

  • Développer la biologie moléculaire ciblée sur les diagnostics rapides (intérêt clinique pour le patient) et améliorer les performances diagnostics en cas d’épidémie ;
  • Innover en technologie de diagnostic et prise en charge des pathologies infectieuses ;
  • Répondre à la hausse du dépistage rapide : 2015, 350 tests réalisés ; en 2017, 2942 tests réalisés, plus de 3000 aujourd’hui…

L’Informatisation  et la robotisation du secteur de bactériologie

La bactériologie médicale est une branche de la biologie médicale qui consiste en l'analyse de divers liquides biologiques (parfois de tissus) pour isoler et/ou de caractériser une ou des bactéries pouvant être responsables de la pathologie suspectée. L’enjeu est d’améliorer  :

  • La diffusion des résultats sur le site de Louis Pasteur. Cela passe par une dématérialisation des résultats d’analyses microbiologiques via des tablettes ou autres supports connectés à un système informatique spécifique reliant les différents automates (concentrateur middleware), moyennant certaines précautions techniques (mise en cohérence avec le système de transmission par WIFI) ;
  • La coordination/transmission des résultats  en temps réel aux  établissements périphériques.

L’EXTENSION DE LA biologie délocalisée sur le plan territorial

Il s’agit d’optimiser l’organisation de l’antenne du laboratoire commun Chartres-Châteaudun.

Liens utiles

Site du COFRAC

Toute reproduction de la marque d’accréditation est strictement interdite

 

Manuel de prélèvement

Charte éthique du laboratoire

Néphrologie - Hémodialyse

La mission essentielle du service de Néphrologie – Dialyse consiste en la prise en charge de tous les patients relevant de la spécialité à tous les stades de la maladie rénale : Néphropathies à explorer, bilan d’insuffisance rénale chronique, insuffisances rénales aiguës, insuffisances rénales chroniques terminales avec prise en charge en Dialyse, quel qu’en soit le mode de suppléance : Dialyse péritonéale, hémodialyse en centre et à domicile, plasmaphérèse ou rhéophérèse. suivi et replis des patients dialysés hors centre.
Le service compte une file active d'environ 200 greffés en collaboration avec le CHU de tours, assure la coordination du bilan pré-greffe et le suivi de ces patients.

Les capacités et les modalités d’hospitalisation :

  • 1 Unité d’Hémodialyse en centre de 20 postes,
  • 1 Unité de Néphrologie de 13 lits,
  • 1 Unité de Dialyse Péritonéale,
  • 1 Unité de consultations de Néphrologie au sein de laquelle il existe des consultatiosn spécialisés de lithiase rénale, hypertensoin artérielle aussi pour les femmes enceintes.

Le service compte 5 néphrologues et bénéficie d’une soignante complète aux compétences diversifiées et affirmées, d'une diététicienne, d 'une psychologue et d'une assistante sociale .

Vous avez une insuffisance rénale chronique ?

Pour la prise en charge des personnes présentant une insuffisance rénale chronique évoluée, le service assure votre prise en charge sur tout le parcours de soins en s’engageant à privilégier les points suivants :

  • Agir suffisamment tôt au cours de l’évolution de l’insuffisance rénale chronique, avec pour objectif de réduire le nombre de patients arrivant au stade de suppléance et la proportion des dialyses évitables réalisées en urgence,
  • Favoriser l’accès à la greffe rénale dès que possible,
  • Améliorer la qualité des soins en dialyse en privilégiant lorsqu’elle est adaptée l’autonomie et la prise en charge hors centre c’est-à-dire en dialyse péritonéale, en hémodialyse à domicile,
  • Donner au patient les conditions lui permettant d’être acteur de ce parcours et des décisions le concernant.

Le service de Néphrologie acceuille la typologie de patients porteurs de :

  • Insuffisance rénale aiguë,
  • Insuffisance rénale chronique,
  • Pathologies rénales spécifiques : néphropathies, lupus, vascularites, néphropathies vasculaires et microangiopathies thrombotiques, polykystose rénale autosomique dominante, maladies génétiques rénales, …,
  • Insuffisance rénale nécessitant un traitement de suppléance : hémodialyse, dialyse péritonéale,
  • Hypertension artérielle.
     

Diabétologie - Endocrinologie

Les unités de diabétologie, endocrinologie et nutrition (UDEN) sont situées au 4éme étage du bâtiment central.

Ce service prend en soin les patients atteints de diabète (type 1, type 2) et gestationnel, de pathologies endocriniennes et aussi de troubles du comportement alimentaires, d'obésité ou de dénutrition.

L'équipe médicale et paramédicale vous accompagne pour vous aider à mieux vivre avec votre pathologie. Le service est dynamique et à la pointe des avancées innovantes dans le traitement et la prise en charge du diabète.

L'offre de soins est variée et adaptée à vos besoins : hospitalisation traditionnelle, hospitalisation courte et programmée, hospitalisation de jour, consultations et télésurveillance. Les professionnels seront vous conseiller et accompagner votre entourage pour améliorer votre qualité de vie.
 

Gastro-Entérologie

L'hépatogastroentérologie est la discipline médicale spécialisée dans les maladies du foie et de l'appareil digestif (pancréas, estomac, intestin, oesophage, vésicule biliaire). Les praticiens ont un rôle de prévention et de diagnostic , pour cela ils réalisent plusieurs examens, les plus courants étant les endoscopies digestives, qui permettent de visualiser l'estomac ou le colon à l'aide d'un tube souple accompagné d'une caméra miniature et d'une lumière. La coloscopie permet d'analyser le colon, la gastroscopie l'estomac.

Rhumatologie

Rhumatologie

Le service de Rhumatologie assure la prise en charge des pathologies des articulations (rhumatismes inflammatoires chroniques, arthrose, arthrites microcristallines …), des os (ostéopathies déminéralisantes telles que l’ostéoporose, tumeurs osseuses), des muscles et des tendons (pathologies périarticulaires de l’épaule, de la hanche etc …).
Il explore et traite également les pathologies de la colonne vertébrale aïgues ou chroniques (lombalgies, lombosciatiques, lombocruralgie, cervicalgies etc …)
En collaboration avec l’unité de lutte contre la douleur, le service de Rhumatologie prend également en charge les patients souffrant de syndrome douloureux ostéoarticulaire localisé (algoneurodystrophie) ou diffus et chronique tel que la fibromyalgie.
Le service travaille en collaboration étroite avec les rhumatologues libéraux du département.

Grâce à sa formation, ses connaissances, son esprit de synthèse et son aptitude à faire appel aux outils diagnostiques les plus performants le médecin interniste sait prendre en charge aussi bien les patients présentant des pathologies dites courantes mais imposant une hospitalisation à cause du terrain ou de pathologies associées que ceux atteints de maladies rares ou de diagnostics complexes.

On fait souvent appel à lui pour le diagnostic et la prise en charge des maladies touchant simultanément plusieurs organes.

L’équipe paramédicale du service de Rhumatologie est composée de :

  • 1 cadre supérieure : Corinne ROPITAL qui coordonne l’ensemble de l’équipe soignante
  • 1 cadre de santé : Caroline POUSSET qui coordonne l’équipe para-médicale au sein de l’unité d’hospitalisation continue et de l’hôpital de jour
  • Infirmières diplômées d’état dont certains ont des compétences en éducation thérapeutique
  • Aides-soignantes 
  • Agents de service hospitalier
  • 1 kinésithérapeute
  • 1 Assistante sociale :
  • 4 secrétaires médicales : Amandine, Carole et Bérangère 

Médecine Polyvalente

Le service de médecine polyvalente accueille des patients adultes présentant :

  • des symptômes ne permettant pas d’orienter vers un diagnostic précis à l’admission ( altération de l’état général, malaise, fièvre…),
  • ou relevant d’une spécialité n’existant pas dans l’établissement ( maladie infectieuse),
  • ou relevant d’une médecine de spécialité mais où un simple avis du spécialiste suffit à sa prise en charge, voire sans que le recours au spécialiste soit une plus-value (bronchite, infection urinaire, thrombose veineuse profonde,..),
  • polypathologiques et ne relevant donc pas spécifiquement d’un service de spécialité,
  • âgés mais ne présentant pas de multiples comorbidités gériatriques associées,
  • ou souffrant d’une pathologie psychologique et /ou addictologique,
  • ou sociale (« maintien à domicile difficile ») ET ne relevant pas de la médecine gériatrique.

Les patients accueillis proviennent majoritairement du Service d’Accueil des Urgences du centre hospitalier, mais des admissions directes après appel téléphonique du médecin généraliste ou du spécialiste peuvent être également réalisées.
Le service travaille en collaboration avec l’ensemble des services de spécialités de l’établissement mais également avec les unités transversales : Unité mobile de Soins Palliatifs, Equipe Gérontologique d’Appui et de Liaison, Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie, Equipe Douleurs,…
Une diététicienne, un kinésithérapeute interviennent également auprès des patients.
Une prise en charge globale médicale et sociale est réalisée durant le séjour.
Le service comporte 30 lits d’hospitalisation traditionnelle répartis en 12 chambres doubles et 6 chambres individuelles.
Les visites sont autorisées de 12 heures à 20 heures, exceptionnellement en dehors de ces horaires sur accord de l’équipe de soins.

Soins Palliatifs

L’équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) est une équipe interdisciplinaire qui peut se déplacer au lit du malade et auprès des soignants, à la demande des soignants après validation d'un médecin du service.
Les membres de l'équipe mobile de soins palliatifs ne pratiquent pas directement d'actes de soins, la responsabilité de ceux-ci incombant au médecin qui a en charge la personne malade dans le service qui a fait appel à l'équipe mobile.

L’équipe mobile exerce donc une activité transversale au sein du Centre hospitalier.
Il s'agit d'un rôle de conseil et de soutien auprès des équipes soignantes des services.
Elle peut également apporter un soutien psychologique aux proches des malades en soins palliatifs.

Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d'une maladie grave, évolutive ou terminale. L’objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychique, sociale et spirituelle.

Equipe Opérationnelle d'Hygiène (EOH)

OPTIMISER LA PREVENTION ET LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX A L’HOPITAL: Rôle et missions de l’équipe opérationnelle d’hygiène (EOH)

 

Les missions et les activités de l’équipe opérationnelle hygiène sont les suivantes :

  1. Impulser et coordonner la gestion a priori du risque infectieux nosocomial dans ses différentes dimensions (environnement, acte de soins, état de santé du patient) ;
  2. Impulser et coordonner la gestion a posteriori du risque infectieux nosocomial par le signalement, l’investigation et les interventions lors d’infections, les surveillances épidémiologiques, le suivi des indicateurs…. ;
  3. Promouvoir la formation et l’information sur le risque infectieux nosocomial pour les professionnels, les patients et les usagers ;
  4. Participer aux actions de maitrise de l’acquisition de résistance aux antiinfectieux des micro-organismes et en limiter leur diffusion, en collaboration avec les différents experts dans le domaine (référent anti-infectieux, pharmacien, laboratoire de biologie...) ;
  5. Apporter son expertise sur les projets d’aménagement de locaux et d’acquisition d’équipements dans le cas où ces projets peuvent avoir des conséquences sur le risque infectieux ;
  6. Assurer une veille scientifique et réglementaire dans son champ de compétence ;
  7. L’EOH a accès à l’ensemble des données nécessaires à l’exercice de ses missions (Système d’Information, plaintes et réclamations, signalements et déclarations dans le cadre des vigilances, audits, inspections, indicateurs) ;
  8. Contribuer, grâce à son expertise, à la définition du programme de prévention des infections nosocomiales à partir des données des surveillances épidémiologiques, des signalements des infections nosocomiales, de leur analyse et de l’évaluation des pratiques professionnelles concernant les infections nosocomiales, des résultats des indicateurs ;
  9. Mettre en œuvre/ évaluer  le programme d’actions de lutte contre les infections nosocomiales ;
  10. Élaborer, diffuser, mettre en place les protocoles en collaboration avec les différents services, en matière de prévention des infections nosocomiales ;
  11. Organiser l’évaluation des pratiques professionnelles (audits, visites de risque…) ;
  12. Contribuer à l’organisation et au développement du recueil de données internes en lien avec la prévention des infections nosocomiales.

 

Un enjeu permanent : poursuivre la maîtrise des infections associées aux soins par le respect des procédures d’hygiène des mains

Contexte : les mains sont les parties du corps les plus exposées aux bactéries. L’hygiène des mains permet de limiter la présence de micro-organismes sur les mains, qu’ils soient naturels ou acquis par notre contact avec l’environnement (transports en commun, poignées de portes, sanitaires,…).

L’hygiène des mains est la principale mesure de prévention des infections associées aux soins (IAS). Au Centre Hospitalier de Chartres, in s’agit de rendre conforme l’indicateur de consommation de produits hydro-alcooliques (ICSHA.3) aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Objectif : obtenir une meilleure observance de la désinfection hygiénique des mains afin de prévenir le risque de transmission croisée dans le cadre de la sécurité patient.

Actions développées : audits de pratiques dans les services, sensibilisation aux bonnes pratiques de l’hygiène des mains (dans les services, Institut de Formation en Soins Infirmiers – Institut de Formation des Aides-Soignants, participation à la journée mondiale de l’hygiène de mains en mai de chaque année).

Oncologie

Un service d’ONCOLOGIE-HEMATOLOGIE reconnu en Eure-et-Loir... De nouvelles perspectives de développement

 

Pour répondre aux besoins du bassin de population chartrain en oncologie-hématologie, les équipes médicales et paramédicales du Centre hospitalier de Chartres ont pour ambition, au cours des années à venir, à :

  • Améliorer le bilan diagnostique (Consultation accueil ganglion) et l’accès aux consultations spécialisées ;
  • Développer l’évaluation oncogériatrique ;
  • Développer l’oncogénétique (enjeu de prévention en cas de dépistage individuel et enjeu thérapeutique en cas de maladie déclarée) ;
  • Renforcer les effectifs médicaux ;
  •  Proposer une offre de soins pérenne avec une équipe stable dans le temps ;
  • Intégrer une nouvelle compétence/fonction (IPA : infirmière en pratique avancée) au sein du service ;
  • Maintenir et valoriser les compétences spécifiques : IDEC, IDER, IDE avec expérience de l’HDJ en onco-hématologie (sécurité et qualité des soins).

 

Parmi les actions à promouvoir, figurent :

  1. La création de la consultation « accueil ganglion »

Contexte : Petits organes assurant la filtration du système lymphatique, les ganglions lymphatiques éliminent les bactéries, les virus et les corps étrangers et sont responsables de la fabrication des cellules qui combattent l'infection, les lymphocytes.

Devant la découverte d’une adénomégalie (gonflement des ganglions lymphatiques), l’orientation diagnostique est souvent complexe. La prise en charge, en ville tout particulièrement,  n’est pas simple et peut prendre du temps pour les patients. De plus, la découverte d’une adénomégalie est source d’anxiété pour les malades.

Or, le Centre Hospitalier de Chartres possède une expertise cytologique reconnue assurée par son  laboratoire de biologie médicale. Une cyto-ponction ganglionnaire avec une étude cytologique permet souvent une orientation précise et rapide.

La mise en place d’une consultation « accueil ganglion » au sein du service d’onco-hématologie, permettra de proposer une offre de soins adaptée face à une pathologie assez fréquente et source de difficultés diagnostiques réelles.

Objectifs :

  • ouvrir une consultation hebdomadaire,
  • structurer la prise en charge du diagnostic des patients atteints d’adénopathies.

 

  1. Projet de Groupement de Coopération Sanitaire de moyens associant praticiens hospitaliers et médecins libéraux

Contexte : Le GCS (Groupement de Coopération Sanitaire) est un nouveau modèle de partenariat public-privé. La création de ce GCS officialisera une collaboration de longue date avec les radiothérapeutes du COREL et les médecins du CISEL.

Objectif : renforcer l’attractivité de la filière cancérologie dans le département  (pour les patients et pour les professionnels de santé) et réduire les délais d’attente.

  • Guichet unique et visibilité de l’offre de soins en cancérologie
  • Plateau technique complet : bientôt 2 TEP-TDM, technique innovante de radiothérapie (stéréotaxie), HDJ récente ;
  • Une ambition départementale ;
  • Diminuer le taux de fuite des patients dans les régions voisines pour une prise en charge de proximité chaque fois que possible ;
  • Pas de modification du mode d’entrée du patient dans la filière de soins (+ maintien du secteur).

 

  1.  Création d’une consultation oncogénétique en Eure-et-Loir

Contexte : Le cancer est une pathologie fréquente dans la population : 1 femme sur 9 développera un jour un cancer du sein et 1 personne sur 15 développera un jour un cancer du côlon… 

Or, près de 5 % des cancers diagnostiqués sont liés à la présence d’altérations génétiques constitutionnelles et, à ce jour, plus de 80 gènes de prédisposition génétique ont été identifiés. Ces altérations, transmissibles à la descendance, peuvent être recherchées chez des personnes dont les antécédents médicaux, personnels et/ou familiaux, sont évocateurs d'une forme héréditaire de cancer.

En France, le dispositif national d’oncogénétique s’organise autour de 148 sites de consultation se répartissant dans 104 villes sur l’ensemble du territoire (France métropolitaine et départements d’outre-mer

Les programmes de suivi en oncogénétique ont été mis en place par l’Institut National du Cancer à partir de 2009 (expériences pilotes) puis généralisés en 2012 (déploiement national). L’ARS Centre-Val de Loire a sollicité le Centre hospitalier de Chartres pour ouvrir une consultation oncogénétique en Eure-et-Loir. Cette offre de consultation oncogénétique répond à un besoin des patients (dépistage individuel et familial) et a également un impact thérapeutique potentiel. Le développement de la cancérologie est lié à l’identification d’altération moléculaire au niveau tumoral ou au niveau constitutionnel. Cette consultation oncogénétique serait mise en place en collaboration avec le CHU de Tours du fait de l’approche pluridisciplinaire indispensable au bon fonctionnement de cette consultation.

Objectifs :

  • Etablir une collaboration avec le CHU de Tours,
  • Construire une offre de consultation oncogénétique en Eure-et-Loir.

 

  1.  Développer l’évaluation oncogériatrique en Eure-et-Loir

Contexte : La conjonction du vieillissement démographique et l’augmentation de la fréquence des cancers avec l’avancée en âge (60 % des cancers surviennent chez des patients âgés de plus de 65 ans et 30 % après 75 ans) fait de la prise en charge des patients âgés atteints de cancer un enjeu majeur pour l’hôpital public.

Or, on constate actuellement que la survie des patients âgés atteints de cancer est inférieure à celle des patients plus jeunes atteints de cette même pathologie. Plusieurs facteurs expliquent cette différence en termes de survie : d’une part le retard au diagnostic et d’autre part un traitement non optimal en raison d’un manque d’évaluation précise de la situation (extension, facteurs pronostics, comorbidités, état cognitif…) et de la crainte d’induire des toxicités. S’ajoute à cela un manque de données sur l’efficacité réelle des traitements chez les plus âgés, fréquemment exclus des essais thérapeutiques.

La population âgée étant très hétérogène, il est nécessaire d’évaluer ces patients âgés avant tout traitement afin d’apprécier la balance bénéfice risque. Le but de cette évaluation oncogériatrique est d’apporter une expertise gériatrique afin de mieux adapter la prise de décision thérapeutique et le traitement à leur état physiologique. L'évaluation gériatrique est l'exploration de la situation d'une personne âgée par un interrogatoire et un examen médical. Cette évaluation permet d'apprécier l'âge fonctionnel du patient et son espérance de vie, et, en fonction de l'évolution de la pathologie cancéreuse, de décider d'un traitement.

L’évaluation oncogériatrique fait partie des recommandations de bonne pratique pour la prise en charge des sujets âgés de plus de 75 ans avec vulnérabilité. C’est un indicateur qualité de la prise en charge des sujets âgés atteints d’un cancer.

L'évaluation, réalisée par un oncogériatre ou par un oncologue (formé en gériatrie), permet d'apprécier le degré d'indépendance d'un patient dans les gestes et activités de la vie quotidienne, son état fonctionnel, son état psychique (humeur, anxiété), cognitif et son état de nutrition. Elle apprécie également l'équilibre du patient, par des tests simples, les antécédents du patient et ses pathologies en cours et les traitements pris par le patient, afin de rechercher d'éventuelles interactions, précautions d'emploi, ou contre-indications au traitement du cancer.

L'environnement social du patient est également apprécié en vue de mettre en place un plan de soins qui va comprendre des aides extérieures éventuelles ( aide-ménagère ou  auxiliaire de vie au domicile, une infirmière pour aider à l'hygiène, kinésithérapie pour lutter contre la perte d'indépendance, pour favoriser la marche, la respiration ou l'équilibre).

Dans tous les cas, l'oncologue et le gériatre collaborent ensemble pour le patient afin de décider et entreprendre un traitement du cancer le plus adapté à sa pathologie, et à sa fragilité éventuelle, en tenant compte de sa volonté et de son avis. L'évaluation gériatrique dure en moyenne 1h30 à 2h.

Objectifs :

  • Promouvoir la prise en charge des patients âgés atteints de cancer,
  • Mieux adapter les traitements des patients âgés atteints de cancer par des décisions conjointes oncologues-gériatres.

Urgences/SMUR

 

Première porte d’entrée à l’hôpital, les « urgences » représentent le principal flux d’admissions des patients, tous admis à l’hôpital Louis Pasteur où sont regroupées l’ensemble des activités de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO).

Trois types d’urgences distinctes sont ainsi prises en charge :

  1. Les urgences générales
  2. Les urgences pédiatriques
  3. Les urgences gynécologiques

 

1- La prise en charge des urgences générales

Contexte et Objectifs : La qualité de la prise en charge de patients à partir des urgences est une priorité de l’établissement. Le service de médecine d’urgence accueille 46 000 personnes chaque année. Il prend en charge les patients en fonction du niveau de gravité  estimé de leur état de santé. Sont ainsi priorisées les prises en charge des patients présentant des pathologies aigües cardiologiques et neurologiques.

Il s’agit donc d’optimiser plus encore le circuit du patient entre le service de médecine d’urgence et les unités d’hospitalisation pour les douleurs thoraciques et les troubles neuro vasculaires.

Par ailleurs, le Centre hospitalier de Chartres est depuis 2016 l’établissement support du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) des HOpitaux Publics d’Eure-et-Loir (HOPE) et s’organise dans le cadre d’une prise en charge graduée, à accueillir les patients adressés par les établissements du GHT via les services de médecine d’urgence, aux fins d’avis et prises en charge spécialisés.

Les engagements du Centre hospitalier sont à ce titre d’améliorer :

  1. Le recours aux avis spécialisés grâce à la formalisation de contractualisations médicales inter-services ;
  1. L’accès au plateau technique d’imagerie médicale ;
  1. L’accueil  des patients adressés par les services d'urgences du GHT HOPE et simplifiant le circuit patient ;
  1. Créer un espace dédié à la prise en charge des douleurs thoraciques au sein du service des urgences pour améliorer les délais de réalisation des examens complémentaires tels que les ECG, troponine, CRP, écho cœur…., dont l’objectif  est de permettre aux urgences d’être plus efficace et plus rapide.

 

2- La prise en charge des urgences pédiatriques

Situées au rez de chaussée du Pôle Femme-Enfant, ouvert en mai 2002, sur le site de l’Hôpital Louis Pasteur, les urgences pédiatriques ont connu une augmentation croissante des passages (+ 80% depuis 2002).

L’enjeu pour le Pôle Femme-Enfant est donc de répondre aux flux croissants d’activité des urgences pédiatriques et d’améliorer la qualité et la sécurité des soins.

Les objectifs à poursuivre consistent notamment à :

  • S’adapter à l’évolution attendue des exigences sanitaires ;
  • Promouvoir une offre spécialisée sur le territoire en développant certaines spécialités ;
  • Tendre à la mutualisation des compétences paramédicales au sein du pôle entre : pédiatrie, urgences pédiatriques, néonatologie et unité Koala ;
  • Améliorer la santé de l’enfant :
    • assurer la prise en charge des enfants vulnérables, notamment par le repérage des vulnérabilités médico-socio-économiques et émotionnelles ;
    • favoriser le recours à l’hospitalisation à domicile ;
    • attirer et fidéliser les pédiatres sur le territoire.
       

3- La prise en charge des urgences gynécologiques

Le service de gynécologie obstétrique du Centre hospitalier de Chartres dispose d’une offre de soins complète, le centre d’obstétrique disposant de la seule maternité de niveau II B en Eure-et-Loir avec plus de 2 600 naissances enregistrées chaque année.

Les femmes peuvent ainsi être accueillies dans le cadre de soins d’urgence 24H/24 et 7J/7  ou dans le cadre de soins programmés.

Outre une importante maternité, le Pôle Femme Enfant assure une activité importante de consultations et de chirurgie gynécologique.